jeudi 18 février 2010

A Pékin, ça pète !

De retour du Fujian après une semaine de voyages très riche en expériences, nous sommes de retour à Pékin. Retrouvez-nous à travers les articles suivants:
  1. Mais pourquoi le Fujian ? 
  2. Wuyishan (武夷山) (1/3) - Un austère Yangshuo ou une petite Huangshan ?  
  3. Wuyishan (武夷山) (2/3) – La descente en bamboo rafting
  4. Wuyishan (武夷山) (3/3) – La demeure des immortels 
  5. Xiamen (厦门), une cité effrayante… 
  6. Gulangyu (鼓浪屿), une beauté cachée
  7. Hakka Country (1/4) - Premières découvertes 
  8. Hakka country (2/4) – Du thé, de l’encens, des pétards et de l’argile
  9. Hakka Country (3/4) – Une nuit dans un tulou
  10. Hakka Country (4/4) - Les tulous ronds

Retour à la maison en ce qui me concerne, mais entouré des Quatremares, c’est encore un peu l’aventure. A la nuit tombée Pékin l’abandonnée se réveille. Nous sommes déjà le 18 février, soit 初五, le cinquième jour de l’année dans le calendrier lunaire, mais l’esprit du nouvel an chinois est encore là. Notre parcours à travers les rues est ponctué de crépitements à droite à gauche, devant derrière. Entre les grands feux d’artifice qui illuminent le ciel, et les pétards qui éclatent dans des claquements secs et sonores, la rue est la scène d’un immense spectacle son et lumière. On se croirait presque dans une ville en insurrection. Partout des ombres courent se cacher sous les porches après avoir allumé de nouveaux feux d’artifice qui vont s’envoler et éclater juste devant les fenêtres de ces grands immeubles qui encadrent les rues. Partout ça pète, ça éclate, ça claque, et les sons rebondissent entre les immeubles. On perçoit aussi l’agitation qui règne dans les rues adjacentes, l’insurrection semble être étendue… et quand on monte sur les immeubles, on réalise que sur des kms à la ronde, ça pète de partout, partout du vert, du rouge, du jaune !

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