mardi 28 octobre 2008

Des Français à Tsinghua: Julie aussi dite La Douce

Elle, c’est La Douce. Elle tient son surnom de sa citation favorite : « Oh, Batard ! »


Julie est née en Chine (d’ailleurs elle ne s’appelle pas Julie, mais Yixin, plus exactement 以欣), puis fut élevée en France. C’est une Huayi (华裔). Elle est capable de concilier la classe Française à, euh, comment dire, la classe chinoise ? Un mélange détonnant !

Julie a eu la chance d’avoir une maman qui lui a appris le mandarin, on est donc tous jaloux de la voir virevolter dans ses conversations en Chinois.

Moi: Hé Julie?
Julie: Ouiiii??
Moi: Non rien
Julie: ...

(Mardi, Mathieu touche déjà le fond....)


Julie nous vient directement de Supélec Rennes (carrément mieux que Gif à ce qu'elle dit), elle y a d’ailleurs rencontré son doux qu’elle a emmené dans ses bagages. (Le portrait du doux suivra bientôt). Ici elle étudie la finance, c'est surement de là qu'elle tire sa citation favorite...



Julie réussit aussi l’exploit de vivre encore en France tout en étant physiquement en Chine. Levée vers 15h, elle n’est jamais couchée avant 6h du matin, et passe la moitié de sa journée au téléphone avec la France

Comme le téléphone n'est pas suffisant, Julie est aussi coproductrice du blog doux-and-douce, respo vie quotidienne à Tsinghua.

Bien sur, j’ai aussi demandé à Julie comment elle voyait son vélo: "Mon vélo ? Il est trop beau ! Il arrive même à dérailler devant et derrière en même temps !"

Enfin un souvenir de Julie par Julien : "Tu veux que j’te raconte un souvenir ? Et bien j’vais te raconter l’histoire de cette Douce qui s’est pointée un matin dans mon quotidien, une drôle de ptite douce.

Tu sais que Ma Douce a toujours beaucoup de mal à se mettre au travail ? Alors en ce samedi, je lui ai « confisqué » son câble réseau pour l’inciter à se mettre au travail. Un instant plus tard, là voici dans ma chambre, avec le prétexte de venir chercher son sac, mais elle ne veut plus me quitter ensuite. Je suis obligé de la mettre à la porte (très doucement, bien sur !), puis je ferme à clé. Ma douce, de colère, me glisse sa clé sous ma porte : « voilà, je peux plus rentrer chez moi ! ». Je lui renvoie, elle me la renvoie. Et ping, et pong, ping, pong ping pong ping pong ping pong etc. Jusqu’à ce que la clé se coince sous la porte, je suis obligé d’ouvrir, ma douce a gagné, c’est vraiment la plus douce des douces !"

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