Le Lonely explique que le but principal d’un guide de voyage est de donner au lecteur les quatre informations suivantes. D’abord, pourquoi y aller ? Puis, qu’y voir, qu’y faire, quoi y manger ?
Pour Taiwan, je crois qu’on pourrait résumer les réponses ainsi : Pourquoi y aller ? Pour manger. Qu’y voir ? Des night market avec leurs multiples petits stands pour tous les appétits. Qu’y faire ? La tournée des night market. Qu’y manger ? La liste est longue, la bouffe est tellement variée, et jamais identique d’un endroit à un autre !
好吃,好吃! 这个很好吃! 你吃看看吧!你吃过这个吗? 吃看看吧! 我去过这里,非常好吃!我们去吃一下吧! 嘿,这里也好吃! 你吃饱了?没关系,你一定要吃这个喔!
C’était l’exemple d’une discussion que l’on peut avoir en passant à travers un marché de nuit. Vous n’avez pas tout compris ? Pourtant, c’est simple, je n’ai quasiment utilisé que les caractères gouter, manger, bon, très, super…
Mais au fait, qu’est-ce que c’est exactement un marché de nuit ? C’est un marché qui envahit les rues commerçantes, on en trouve généralement plusieurs par ville, ils sont là tous les soirs pour les plus populaires, et c’est un déploiement de petits stands qui viennent se juxtaposer aux boutiques en dur. On y déambule à la sortie du lycée, du boulot, on picore un petit ravioli ici, on attrape un verre de jus de pastèque frais, on essaye les nouvelles paires de converses, on commande une petite galette, on va lancer quelques ballons de basket dans la salle d’arcade en attendant que ça refroidisse, on termine avec une salade de légume, touffu et viande marinée que l’on va déguster assis sur un banc en écoutant un sympathique chanteur de rue.
Ça vous fait envie ? Venez à Taïwan ! Il parait qu’on en trouve aussi dans le sud de la Chine, mais à Pékin, c’est encore un peu maigre, un peu crado aussi. Plus que l’absence de politesse ou de service correct, je crois que ce qui manque le plus à un taïwanais à Pékin, c’est vraiment le marché de nuit !
Quelques photos avec ou sans rapport avec les marchés de nuit
Ici, on commende ce qu'on veut, le monsieur derrière nous découpe tout en petit morceau et nous tend une sympatique petite salade
Pareil, mais avec d'autres ingrédients
Pareil, mais avec d'autres ingrédients
Second exemple du « manger à l’asiatique », déjà rencontrés à Singapour, les food courts rassemblent un grand nombre de stands et restaurants, toujours à petits prix, mais l’hygiène et la diversité sont là ! A Taipei, on en trouve entre autres au premier étage de la gare centrale, ou ici au basement de 101, la tour la plus haute du monde (du moins pour quelques semaines encore !)
Notre visite du port de Taizhong. Bien sur, on admire les bateaux de pécheurs qui entrent et sortent du port, on respire l’air marin, mais comme d’habitude, ce qui nous intéresse ici, c’est : que put-on y manger ! A peine rentrés dans l’enceinte du port, on est accueilli par tout un tas de petits stands qui proposent des petites barquettes de coquillages, histoire de se mettre en appétit. Puis on rentre dans le marché à proprement dire, et là, c’est magnifique !
Des stands de poissons et de fruits de mer partout, ils donnent tous envie ! Et bien qu’ils ressemblent aux poissons de chez nous, ce ne sont pas les mêmes espèces ! Je vous assure que j’ai essayé de savoir quel genre de poisson c’était. Les marchands ne connaissaient généralement le nom des poissons qu’en taïwanais, Violette m’aidait à traduire en mandarin, mon dico me donnait la traduction en anglais, et Wikipédia me donna la traduction ultime en français… et ce ne sont pas les poissons que l’on a habituellement dans nos assiettes ! Enfin, je parle pour vous, parce qu’ici, on achète le poisson qui nous fait envie, et on peut le déguster sur place à la sortie du marché, magique, non ?
2 commentaires:
a lalalalalalala
好丟臉喔 我!
Ah! Mais je comprends mieux maintenant ton amour pour taiwan, fallait le dire plus tôt!! ;-)
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