vendredi 15 mai 2009

15 jours en chine ou comment perdre tout ses repères

15 jours en chine ou comment perdre tout ses repères !…. heureusement que Mathieu nous a fait manger à heures fixes (Mathieu a souvent faim…) pour que nous ne perdions pas complètement la notion du temps ! (ndladcb: le présent billet est écrit par le père de ladcb!)


Débarquant le samedi 11 avril arrivés avec une vision rationnelle de la découverte d’un nouveau pays, nous sommes repartis deux semaines plus tard avec une multitude d’images dans la tête, de formidables souvenirs, de sensations, d’odeurs, et une seule certitude : je n’ai rien compris à la Chine ! (le contraire serait "sans doute" prétentieux …) mais qu’importe ou plutôt tant mieux, car ce n’était pas le but et cela à beaucoup contribué au plaisir que nous y avons ressenti.

Tout y est démesuré : La muraille bien sur, le nombre de "périphériques" à pékin, leur capacité à cultiver la moindre parcelle de terre, la taille des toute petites chinoises …, leur "très naturel" sans gène, leur flegmatisme, leurs infinies capacités à négocier, leur incapacité à parler anglais, les costumes en principe sur mesure (je n’ai pas du comprendre de quelles mesures il s’agissait..) qu’on y achète pour 600 Yuans …. Et j’allais oublier le principal : leur nombre !

Alors qu’en retenir ?

Que Pékin la polluée, n’a pas d’unité, une identité que je n’ai pas saisie, mais que c’est à Pékin que se sent le poids du pouvoir et du contrôle permanent qui semble s’exercer sur chaque chinois (allergiques aux uniformes s’abstenir). Le Parc du Temple du Ciel où se retrouvent chaque matin les aînés pour y pratiquer les activités de leur choix est un formidable exemple de ce que les sociétés occidentales n’ont pas su faire. A ne manquer sous aucun prétexte ! Une virée à vélo s’impose ; ou comment sauter à l’élastique à l’horizontale ; ce n’est pas moins dangereux et vous inflige autant de sensations.

Que Guilin est encombrée et bruyante et qu’il faut vite la fuir pour rejoindre les rizières en terrasses. C’est classique mais tellement beau, même sans soleil. Le monde qui « grouille » à Guilin, reflète sans doute assez bien le quotidien de beaucoup de chinois. Mathieu comment se dit « promiscuité » en chinois ?... ne comptez pas y trouver un cm² de calme et si vous entendez des chinois jouer aux cartes dans le restaurant où vous pensiez diner, fuyez !!!! Surprenants restaurants chinois qui vous vendent les essuie-mains (pas idiot quand on connait notre habilité à manger avec les baguettes …) mais rient beaucoup de nous voir nous essuyer sans vergogne les mains sur les très belles nappes …

Que Yangshuo est un petit cocon de plaisirs touristiques. Moins pour les très, très, (trop ?) nombreux pics karstiques que par la campagne qui l’entoure et qu’il faut arpenter à vélo. Une merveille mais comme aucune carte IGN n’a encore été éditée et que les balises de randonnées n’ont pas encore faite leur apparition, n’oubliez pas de vous munir de votre fils sinophone favori … çà aide ! Et surtout ne le laissez pas à la guide de l’hôtel qui aurait presque osé me « l’acheter » tant elle semblait sous le charme !!!!!


Le bambou rafting est un exercice incontournable ; d’abord parce que c’est une merveilleuse façon de sa laisser porter dans des paysages de rêves mais aussi parce que le « rabattage » incessant fait par ces milliers de chinoises autour de Yangshuo pour vous y mener, est un modèle de pugnacité commerciale ou de marketing obsessionnel (selon votre sensibilité …)


Les petits restaurant de Yangshuo sont très sympathiques ; évitez les massages chinois sauf si un masochiste sommeille en vous. Ce n’est pas doux du tout …. (Benjamin nous dira peut-être un jour ce qui s’est passé durant sa séance.) Le poisson à la bière n’est pas obligatoire … enfin ne commettez les mêmes bourdes occidentales que nous en demandant à l’aubergiste pourquoi sa fille n’est pas à l’école … normale elle a 19 ans et en fait facilement 6 de moins ; comme tous les chinois auxquels nous sommes incapables de donner un âge (je n’ai rien compris à la chine ..)

Que Canton/Guangzhou présente encore une autre image de la Chine. Le klaxon (l’outil de base du conducteur pékinois) y a quasiment disparu. Par quel miracle ???? (Quand je vous disais que je n’avais rien compris !) Le marché est incontournable ; le ventre de Canton y recèle des images saisissantes ; hygiène ne doit pas se dire facilement en chinois mais quelles couleurs, quelles odeurs !

Ce petit tour des incomprises images chinoises se termine ; vous n’avez rien compris ? C’est normal alors allez y !!!


Ps : un immense merci mon fils pour cette cure de dépaysement et de bonheur.

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