En 1582 une mission jésuite débarque à Macau, au Sud de la Chine. Leur mission : transmettre l’évangile dans le pays des petits bridés. Leur force de frappe : La connaissance des arts et techniques en provenance d’Europe. Dotés d’un prestige grandissant, ils sont invités à monter graduellement vers le Nord. En 1601 l’empereur chinois les invite au palais impérial, à Pékin.
A cette époque, la Corée, protectorat chinois, envoie une délégation tous les ans pour verser un tribut à l’empereur Chinois, en échange de sa protection. A la fin du XVIIIème siècle, les ambassadeurs Coréens reviennent de leur voyage à Pékin avec des ouvrages religieux chrétiens rédigés en Chinois. L’évangélisation de la Corée commence.
Durant le siècle qui suit, les missionnaires occidentaux s’infiltrent en Corée, et de plus en plus de Coréens se convertissent au christianisme. Le gouvernement Coréen, confucianiste, s’oppose par la violence à l’entrée de cette religion.
En 1866, neuf prêtres français, un évêque et 8000 convertis coréens sont exécutés en Corée. La France envoie une escadre en représailles : 500 marins avec la mission de conquérir le pays ! Les Français brulent, pillent et se chargent de trophées, avant d’être repoussées par l’ « ennemi coréen ». Ils repartent avec des livres anciens de la bibliothèque royale, considérés comme reliques nationales. Ces reliques disparaissent ensuite de la circulation, c’est une perte tragique pour la culture coréenne.
Presque 150 ans plus tard, un étudiant coréen à Paris redécouvre ces livres, à la bibliothèque nationale de France ! Cela fait grand bruit, mais les ouvrages restent où ils sont.
Quelques années passent. La France participe à l’appel d’offre pour construire le train à grande vitesse en Corée du Sud. Mais le TGV est cher, et le contrat semble leur filer entre les mains. Ils proposent donc la remise de ces ouvrages-reliques à la Corée, si le TGV Français est choisi.
Le TGV sera ainsi choisi ! Mais pour des raisons douteuses, les reliques ne seront pas remises… L’histoire n’est donc peut-être pas terminée !
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