vendredi 26 décembre 2008

The Inconvenient Truth


Voilà déjà plus de trois ans que « The Inconvenient Truth » est sorti au cinéma. Un détail qui ne m’avait pas tant marqué la première fois que je l’ai vu, c’est la visite d’Al Gore en Chine, précisément à l’université de Tsinghua, au cours de sa tournée mondiale afin de faire prendre conscience de l’enjeu environnemental.


Cette visite ne fut pas d’un effet transcendant, car pour les chinois, la préservation de l’environnement reste un « loisir de riches », pas une urgence que nous n’avons plus le luxe de négliger. Pourtant, à en croire les études présentées par Al Gore, les régions de Pékin et Shanghai seraient toutes deux envahies par les eaux en cas de fonte des glace du Groenland ou de l’antarctique. Est-ce bien la peine de faire fonctionner plus de 80% des grues mondiales si c’est pour voir tout englouti dans un avenir pas si lointain ?


Mais qu’est-ce que qui fait de la Chine un pays si polluant ? Pour une bonne partie, le concours de l’utilisation de technologies encore faiblement avancées, à des gigantesques ressources en charbon. Le charbon est ainsi la principale ressource énergétique de Chine (68% des ressources énergétiques primaires, pour une moyenne mondiale de 20%).


Malgré tous ces aspects du mauvais comportement environnemental de la Chine, cette dernière n’a-t-elle pas pris la mesure la plus radicale vis-à-vis de la préservation de l’environnement ? La mesure qui permet de combattre la plus grande des causes du dérèglement environnemental ? Pas la révolution industrielle, pas la consommation inutile de viande, pas la multiplication des transports. Simplement une population humaine qui a dépassé la limite que la terre lui avait donnée ?



Changeons maintenant un peu d’horizon, laissons la Chine tranquille, et réalisons que la consommation énergétique excessive n’est pas le seul de nos torts. Je vous invite à consacrer les 20 minutes nécessaires au reportage suivant, très intéressant pour nous faire prendre conscience que nos habitudes alimentaires sont loin d’être innocentes vis-à-vis de l’environnement. Monsieur Marius un jour me l’avait pourtant dit, qu’il ne servait à rien de manger de la viande le soir, j’aurais du l’écouter…



Enfin un article du Monde à propos d’une nouvelle théorie scientifique selon laquelle notre époque actuelle ne serait pas la première fois que l’homme influe fermement sur le climat. La première fois aurait été il y a 10 000 ans quand l’homme a développé l’agriculture. Le défrichement inhérent aurait augmenté d’une quantité, raisonnable, la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et aurait ainsi évité une entrée en période glaciaire. Même si ces idées ne sont pas encore confirmées par la communauté scientifique, "elles ont le mérite de nous forcer à réfléchir sur les effets à long terme de notre action sur le climat". "En ce sens, Walter Ruddiman pose les bonnes questions."

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