Mon impression la plus ancienne de la Corée doit remonter aux cours d’histoire du lycée, et la furieuse remontée vers le Nord du général McArthur, ramené par les chinois dans ses 38 scellant ainsi la limite entre l’Asie communiste et l’Asie capitaliste. Au Nord, la moitié Nord du pays qui débouche sur les territoires du Nord-Est de la Chine, Pékin n’est pas bien loin. Au Sud, la moitié Sud du pays, bien plus proche de Tokyo que de Pékin.
Depuis la France, La Corée, c’est un tout petit bout de terre que l’on distingue à peine, caché par ses deux grands voisins chinois et japonais. La Corée a d'ailleurs historiquement longtemps été un pendule, oscillant entre l’Ouest chinois, et l’Est japonais
A Tsinghua, la Corée semble à ma porte. Plus de la moitié des étudiants vivant à mon étage sont d’origine Coréenne, il y a un parfum de kimchi qui règne dans les couloirs, et partout résonnent des Anyang, sorte de cri de rassemblement dans un langage déroutant, saccadé et très musical.
A Wudaokou, les restaurants sont coréens, les boulangeries françaises sont coréennes, les jupes les plus courtes sont aussi coréennes.
Vu d’ici, la Corée, c’est un peu la lune chinoise. Certes petite de taille et de population, mais par sa position intermédiaire, elle est capable d’éclipser Tokyo aux Pékinois. Et certes le corps massif qu’est la Chine a imposé sa période de rotation à son petit voisin coréen, mais ce sont bien des marées coréennes qui débarquent aujourd’hui tous les jours à Pékin.
Demain, je prend la chemin inverse. Séoul, me voilà !
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