Vous avez toujours essayé, en vain, de retenir la date de la bataille de Marignan, le club le plus capé de l’histoire du football français ou encore les diverses traductions de « se faire virer » en Chinois ? La solution à votre problème s’appele Anki. Anki n’est pas une pillule, c’est un mot Japonais qui signifie mémoire, et il désigne un programme conçu pour apprendre par cœur avec le minimum d’effort possible.
Tout étudiant s’étant engagé dans la longue quête de l’apprentissage du Chinois (ou du Japonais) a mesuré la folle difficulté de retenir des mots dans une langue dont l’alphabet se compose de plusieurs milliers de caractères. Et l’on a beau s’efforcer de rouvrir régulièrement ses cahiers, d’acheter des petits carnets où l’on note soigneusement son vocabulaire, de coller des post-it sur le bureau avec les mots que l’on ne retient décidément pas. Mais non, rien n’y fait, le mot Chinois, enfermé dans sa carapace opaque qu’est le caractère, entre toujours par une oreille pour ressortir par l’autre. Que faire ?
C’est là qu’interviennent nos amis les programmeurs. Cela fait déjà plusieurs années que les premiers logiciels de répétition ont été mis au point. Ces logiciels sont couramment désignés par le terme Anglais « Flashcards » et sont généralement associés à un dictionnaire. Lorsque l’on cherche un nouveau mot, il est possible de demander au logiciel de se souvenir de ce mot, et de l’enregistrer dans la base de données personnelle, sous la forme d’une « card ». Puis lorsque l’on souhaite réviser ses mots, le logiciel de répétition tire aléatoirement des mots dans la base, et l’on doit trouver la traduction.
Mais que l’on regarde du coté de Wenlin (le dictionnaire de référence sur ordinateur) ou du coté de Plecodict (le dictionnaire de référence sur smartphone), leur système de flashcard n’est pas pérenne, car dès que le nombre de mots grandit, il faut alors passer des heures et des heures par jour à réviser, et le plus souvent, des mots que l’on connait déjà bien. Que faire ?
La solution s’appelle Anki. Développé par un étudiant apprenant le Japonais et en libre téléchargement sur internet, ce programme tient compte des capacités d’oubli de la mémoire. A savoir qu’un nouveau mot sera oublié par exemple en 48h. S’il n’est pas revu dans ces 48h, il sera totalement oublié, et l’apprentissage recommencera quasiment de zéro. S’il est revu en temps, il prendre alors peut-être 96h à être oublié, puis devra être revu une nouvelle fois au bout de 2 semaines, etc. Jetez un coup d’œil au graphique suivant :
La courbe rouge met en évidence l’oubli suite au premier apprentissage. Une répétition permet de sauter sur la deuxième courbe. Une seconde sur la troisième courbe, etc jusqu’à un apprentissage (quasi-)définitif. On remarque que ces courbes sont de plus en plus plates, ce qui montre que l’oubli est de plus en plus lent au fur et à mesure des répétitions.
Concrètement, avec une petite séance journalière d’Anki, on revoit beaucoup les mots que l’on vient d’apprendre (il faut bien qu’ils rentrent), et on revoit avec parcimonie les mots anciens (comme ça, ils ne sortent plus !). Le gain est triple : 1, on apprend plus vite. 2, on oublie plus. 3, les mots viennent de façon beaucoup plus fluide dans la conversation.
Alors si vous apprenez le Chinois, le Japonais, ou d’ailleurs toute autre langue, n’hésitez pas, sautez sur Anki ! Si vous révisez le programme d’histoire du bac, ça peut aussi être utile…
Tout étudiant s’étant engagé dans la longue quête de l’apprentissage du Chinois (ou du Japonais) a mesuré la folle difficulté de retenir des mots dans une langue dont l’alphabet se compose de plusieurs milliers de caractères. Et l’on a beau s’efforcer de rouvrir régulièrement ses cahiers, d’acheter des petits carnets où l’on note soigneusement son vocabulaire, de coller des post-it sur le bureau avec les mots que l’on ne retient décidément pas. Mais non, rien n’y fait, le mot Chinois, enfermé dans sa carapace opaque qu’est le caractère, entre toujours par une oreille pour ressortir par l’autre. Que faire ?
C’est là qu’interviennent nos amis les programmeurs. Cela fait déjà plusieurs années que les premiers logiciels de répétition ont été mis au point. Ces logiciels sont couramment désignés par le terme Anglais « Flashcards » et sont généralement associés à un dictionnaire. Lorsque l’on cherche un nouveau mot, il est possible de demander au logiciel de se souvenir de ce mot, et de l’enregistrer dans la base de données personnelle, sous la forme d’une « card ». Puis lorsque l’on souhaite réviser ses mots, le logiciel de répétition tire aléatoirement des mots dans la base, et l’on doit trouver la traduction.
Mais que l’on regarde du coté de Wenlin (le dictionnaire de référence sur ordinateur) ou du coté de Plecodict (le dictionnaire de référence sur smartphone), leur système de flashcard n’est pas pérenne, car dès que le nombre de mots grandit, il faut alors passer des heures et des heures par jour à réviser, et le plus souvent, des mots que l’on connait déjà bien. Que faire ?
La solution s’appelle Anki. Développé par un étudiant apprenant le Japonais et en libre téléchargement sur internet, ce programme tient compte des capacités d’oubli de la mémoire. A savoir qu’un nouveau mot sera oublié par exemple en 48h. S’il n’est pas revu dans ces 48h, il sera totalement oublié, et l’apprentissage recommencera quasiment de zéro. S’il est revu en temps, il prendre alors peut-être 96h à être oublié, puis devra être revu une nouvelle fois au bout de 2 semaines, etc. Jetez un coup d’œil au graphique suivant :
La courbe rouge met en évidence l’oubli suite au premier apprentissage. Une répétition permet de sauter sur la deuxième courbe. Une seconde sur la troisième courbe, etc jusqu’à un apprentissage (quasi-)définitif. On remarque que ces courbes sont de plus en plus plates, ce qui montre que l’oubli est de plus en plus lent au fur et à mesure des répétitions.
Concrètement, avec une petite séance journalière d’Anki, on revoit beaucoup les mots que l’on vient d’apprendre (il faut bien qu’ils rentrent), et on revoit avec parcimonie les mots anciens (comme ça, ils ne sortent plus !). Le gain est triple : 1, on apprend plus vite. 2, on oublie plus. 3, les mots viennent de façon beaucoup plus fluide dans la conversation.
Alors si vous apprenez le Chinois, le Japonais, ou d’ailleurs toute autre langue, n’hésitez pas, sautez sur Anki ! Si vous révisez le programme d’histoire du bac, ça peut aussi être utile…
Excellent ! Mais il faut télécharger quel set de flashcards pour nous qui voulons apprendre le 普通话 ?? J'ai essayé "Modern Chinese Character Frequency List" mais il me propose que des 我、个、一、为、有…… Y'a pas moyen de lui dire d'accélérer un peu ? ;p
RépondreSupprimerLe mieux est de te faire toi même ton propre set! Pour moi qui suis en Chine, je me contente d'enregistrer chaque jour les mots cherchés au cours de la journée (+ les mots vus en cours), et mon deck épaissit vite, très vite!
RépondreSupprimerTu peux ressortir les cours de Mme Bai ;-)
Complètement d'accord, j'ai découvert anki il y a quelques semaines et c'est très très bien.
RépondreSupprimerPierre