Il est 8h, je me lève, petite douche, puis je me prépare un café. Ma propriétaire chinoise entre dans la cuisine, le regard collé au plancher. Je la regarde, esquisse un petit sourire et lui sort mon plus beau nihao du matin. Elle lève vaguement la tête et émet un espèce de bruit entre le Heu et le Hein, ça doit sans doute vouloir dire bonjour.
2 petites heures de chinois plus tard, j’entre au McDo. La serveuse du McDo : Qu’est-ce que tu veux ? Encore ? Encore ? Encore ? 21kuai. Le tout aboyé. Pas de bonjour, pas d’au revoir, rien de superflu.
Je rentre à la maison. Zut, j’ai oublié mes clés. Je sonne à la porte. On me répond. Heuuiiin ? C’est pour quoi ? Mais bien sur sans ouvrir la porte, ce serait accorder beaucoup trop d’importance à l’inconnu de derrière la porte.
Après une petite sieste, je pars imprimer mon kaiti. Qu’est-ce qu’il fait chaud sur mon vélo ! Je m’arrête pour acheter une boisson dans la rue. La vendeuse de boissons : 3 kuai pour tous mots, et elle me balance la monnaie sur le comptoir.
A la photocopieuse, le même geste nonchalant et méprisant consistant à me balancer mes photocopies. Le tout sans un mot, et sans me regarder.
J’espère trouver un peu de chaleur au resto italien du coin, mais je retrouve toujours l’absence du moindre regard chez notre serveuse qui nous « dépose » les plats sur la table tout en regardant derrière elle. Julie m’invite à ne pas faire de trop mauvais esprit avec cette serveuse, elle pourrait cracher dans nos plats…
Parce que quand on les cherche, on les trouve, les chinois. Par exemple ce chauffeur de taxi qui lui m’a bien regardé quand il est sorti de son véhicule pour me traiter de shabi, l’insulte ultime en Chinois, il était pas content, je ne lui avais pas cédé le passage quand il avait fait entendre son petit klaxon.
Des exemples qui mettent en évidence l’absence de politesse des Pékinois dès lors que l’interlocuteur est un étranger, je ne veux pas dire non-chinois, mais une personne hors du cercle familial ou des amis. Ces exemples marquent car l’impolitesse n’est pas une caractéristique Chinoise. Les serveuses qui suivent les vraies règles par exemple rendent la monnaie en tenant les billets à deux mains et regardent les clients en face.
Et il parait que l’impolitesse flagrante des Pékinois était bien pire il y a 10 ans. La raison ? Certaines personnes parlent de l’effet de l’époque Mao…
2 petites heures de chinois plus tard, j’entre au McDo. La serveuse du McDo : Qu’est-ce que tu veux ? Encore ? Encore ? Encore ? 21kuai. Le tout aboyé. Pas de bonjour, pas d’au revoir, rien de superflu.
Je rentre à la maison. Zut, j’ai oublié mes clés. Je sonne à la porte. On me répond. Heuuiiin ? C’est pour quoi ? Mais bien sur sans ouvrir la porte, ce serait accorder beaucoup trop d’importance à l’inconnu de derrière la porte.
Après une petite sieste, je pars imprimer mon kaiti. Qu’est-ce qu’il fait chaud sur mon vélo ! Je m’arrête pour acheter une boisson dans la rue. La vendeuse de boissons : 3 kuai pour tous mots, et elle me balance la monnaie sur le comptoir.
A la photocopieuse, le même geste nonchalant et méprisant consistant à me balancer mes photocopies. Le tout sans un mot, et sans me regarder.
J’espère trouver un peu de chaleur au resto italien du coin, mais je retrouve toujours l’absence du moindre regard chez notre serveuse qui nous « dépose » les plats sur la table tout en regardant derrière elle. Julie m’invite à ne pas faire de trop mauvais esprit avec cette serveuse, elle pourrait cracher dans nos plats…
Parce que quand on les cherche, on les trouve, les chinois. Par exemple ce chauffeur de taxi qui lui m’a bien regardé quand il est sorti de son véhicule pour me traiter de shabi, l’insulte ultime en Chinois, il était pas content, je ne lui avais pas cédé le passage quand il avait fait entendre son petit klaxon.
Des exemples qui mettent en évidence l’absence de politesse des Pékinois dès lors que l’interlocuteur est un étranger, je ne veux pas dire non-chinois, mais une personne hors du cercle familial ou des amis. Ces exemples marquent car l’impolitesse n’est pas une caractéristique Chinoise. Les serveuses qui suivent les vraies règles par exemple rendent la monnaie en tenant les billets à deux mains et regardent les clients en face.
Et il parait que l’impolitesse flagrante des Pékinois était bien pire il y a 10 ans. La raison ? Certaines personnes parlent de l’effet de l’époque Mao…
Que veux-tu ? La politesse française a dû s'exporter en Chine…
RépondreSupprimerlol,ici il paraît que la serveuse n'est pas une job bien rémunérée pour garder la politesse, pas de tip versé après le service par exemple.ainsi "money talks" n'est pas toujours incorrect.c'est la loi du marché et surtout c'est l'argent qui fait la loi.PVD sont comme ça.Mais en tout cas j'ai peu de problèmes avec les serveurs et les serveuses,peut-être à cause que je vais pas à Mac Poulet.
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