dimanche 16 août 2009

Back from Taïwan


Me voici de retour en Chine continentale à l'issue de ce second voyage de l'été, voyage assez prolifique en tampons sur le passeport: 2 pour la Chine, 6 à HK, 2 à Macao et 2 à Taiwan!

Ce qui frappe avant tout en revenant en Chine continentale, c'est le bruit. Pensant que mes acouphènes me jouaient des tours et "engueulé" par Julien a chaque fois que j'osais dire que la Chine était un pays bruyant, j'avais fini par me faire a un nouveau standard. Ainsi quand Violette me parlait de la difficulté de vivre à Pékin en venant de Taïwan et quand les amis de France me serinaient a quels point ils trouvaient les Chinois bruyants, je ne les croyais plus vraiment.

Mais aujourd'hui, après avoir passé 2 semaines en "Chine civilisée", le contraste fait mal. Qu'est ce qu'ils sont bruyants! Ils hurlent dès qu'ils ouvrent la bouche! Sur l'ile, c'était d'ailleurs assez frappant, les seuls qui hurlaient dans la rue, c'était les Chinois... Aujourd'hui je commence déjà à regretter les douces voix taïwanaises, ce mandarin si standard, et articulé avec légèreté, et cette politesse dans les échanges. Ahh, le xiexie du chauffeur de bus offert a tous les passagers réglant leur ticket...

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Le trajet pour revenir à Pékin aura été long. Un premier segment samedi entre Taizhong et Hong-Kong dans un des trains les plus high tech du monde puis en A330 au dessus du détroit de Taiwan, le deuxième segment aujourd’hui avec escale à Shanghai, les billets à petits prix, ça se mérite ! Tout s’est bien déroulé jusqu’au dernier vol. Nous étions censés arrivés à 18h à Pékin, mais suite à une panne moteur, nous avons été dérouté vers le vétuste deuxième aéroport de Shanghai… par chance la panne a été détectée avant le décollage, et c’est en bus que nous avons fait le trajet !

Mais la mésaventure aura vraiment fait montre du caractère impatient, impoli et extrêmement bruyant des chinois. Cela faisait bizarre de voir la famille toute sage de Japonais qui ne savait absolument pas ce qui se passer à cote des chinois qui vitupéraient sur les pauvres employés d’Eastern Airlines (qui fournit des bons repas mais ne tient jamais ses horaires soit dit en passant)…

Pour vous montrer que la route qui m’attend pour me réhabituer au standard de Chine est longue, voici un article du Herald Tribune sur lequel je suis tombé dans l’avion, article s’évertuant à expliciter les vastes opérations menées par la municipalité de Shanghai, opérations préparatives à l’exposition universelle 2010 et qui sont d’une ampleur comparable à celles des JO de Pékin :

(…) But amid all of this busy re-engineering, both physical and social, Shanghai has overlooked what is perhaps the most basic campaign of all: a hospitality campaign aimed at persuading Chinese people that they are the common siblings of the rest of mankind.

Why, one might ask, should there be such a need? The answer lies in the daily experience of any foreigner who wanders off the main streets, and it sometimes includes experiences on the main streets as well. Foreign visitors can often still draw stares as if freshly descended from the moon. People may talk about you in your presence, on the assumption that you don’t understand their language, or worse, that it doesn’t matter if you do. And the term “lao wai”, a less than endearing word for foreigner, hangs thickly in the air. Even the English word “hello” can take on a strange new meaning here, delivered as it sometimes is more a sing-song taunt than a true greeting.

Pour finir une semaine chargée m’attend avec à cheval une semaine de répétitions fanfare, et le début de ma recherche au labo ! Malgré tout, j’espère trouver le temps d’écrire quelques articles sur mon séjour à Taiwan, car il y a beaucoup à en dire. Ecrivant à contretemps, j’en profiterais pour adopter une approche thématique…

1 commentaire:

  1. « Ahh, le xiexie du chauffeur de bus offert a tous les passagers réglant leur ticket... »

    La réunification est donc impossible…

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